11 novembre 2011
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Petite soirée au Trianon hier soir.
Quelques connaisseurs sont là pour écouter Bevinda.
Elle est originaire du Portugal, vit en France depuis de longues années .
C'est 2 ans après son arrivée à Paris qu'elle enregistre son premier album, Fatum (qui signifie "Destin " en portuguais
).
Après avoir longtemps chanté sa vie, en portuguais, rien ne s'étant passé dans sa vie, elle a décidé d'inventer une histoire
pour écrire son dernier album.
Lusitania.
Ses acolytes musiciens composeront pour elle .
Lucien Zerrad à la guitare et au oud,
Philippe de Sousa à la guitare portugaise et
Gilles Clément à la guitare.
Lusitânia
Bem-vinda O linda Nua na tua rua Deixei a minha terra Fado do armandinho Ai que saudades Resignaçao Naviu navega Primaveira em berlim Laliguras Fado oud O pescador |
Ce sera donc la vie d'une très jeune femme qui quitte la pauvreté de sa vie des bas quartier de quelque part pour découvrir
l'Amérique et surtout New York.
Désargentée, elle voyage comme femme de chambre sur un navire de luxe .Au cours de cette croisière, elle rencontrera
l'amour.
Elle deviendra folle d'un bel officier et tous les deux resteront à New York. La vie est difficile et notre héroïne se rend
vite compte que la vie de pauvre est la même partout .
Son amoureux la quitte pour un très long voyage . Mais un jour, il l'appelle. Il l'attend encore et toujours. Elle
retraversera l'Atlantique pour le rejoindre .......C'est un conte qui fini bien....
Au programme, ce soir:
les morceaux de son dernier album, quelques rares morceaux de cordes avec les 3 musiciens
et Fatum au rappel.
Le Fado « ivrogne et vagabond » est né au début du XIXè siècle, dans les ruelles du Barrio Alto et de l’Alfama, quartiers
populaires de Lisbonne. La réputation sulfureuse de cette musique nocturne est liée à ce premier public : prostituées, marins, marginaux, mauvais garçons de ces vieux quartiers de la capitale
portugaise.
Ses origines sont nombreuses et encore controversées : Vient-il du Lundum brésilien (mélange de rythmiques noires importées par les esclaves africains) ou de la modinha (musique de cour portugaise) ? Descend-il des joutes oratoires des troubadours, présents depuis le XIIè siècle dans le sud de l’Europe ? Est-il un héritage des chants arabes et juifs ? Les Portugais préfèrent l’idée selon laquelle, le fado, ce chant profond du manque, a été colporté par les marins au long cours. Il semble que ce soit un peu tout cela à la fois.
A l’instar du flamenco pour l’Espagne ou du tango pour l’argentine, le fado est devenu la musique emblématique du Portugal : il exprime l’âme de son peuple, l’odeur de sa terre. Il est l’expression même de la saudade lusitanienne, grande constante de l’âme portugaise qui désigne un mélange de regret et de désir, sentiment nostalgique teinté de sensualité et de fatalisme, qui rend sensible l’absence. Plus qu’un chant, c’est une complainte qui interroge un destin contre lequel on ne peut rien. Le terme ’’ fado ’’ est d’ailleurs issu du latin fatum (l’inéluctable destin). L’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil… en sont les thèmes récurrents.
Le chanteur soliste, homme ou femme (fadista) est traditionnellement accompagné par deux guitaristes. L’un joue de la guitarra : guitare au son métallique en forme de poire, typiquement portugaise, de la famille des cistres ; l’autre de la viola : guitare espagnole classique.
Ses origines sont nombreuses et encore controversées : Vient-il du Lundum brésilien (mélange de rythmiques noires importées par les esclaves africains) ou de la modinha (musique de cour portugaise) ? Descend-il des joutes oratoires des troubadours, présents depuis le XIIè siècle dans le sud de l’Europe ? Est-il un héritage des chants arabes et juifs ? Les Portugais préfèrent l’idée selon laquelle, le fado, ce chant profond du manque, a été colporté par les marins au long cours. Il semble que ce soit un peu tout cela à la fois.
A l’instar du flamenco pour l’Espagne ou du tango pour l’argentine, le fado est devenu la musique emblématique du Portugal : il exprime l’âme de son peuple, l’odeur de sa terre. Il est l’expression même de la saudade lusitanienne, grande constante de l’âme portugaise qui désigne un mélange de regret et de désir, sentiment nostalgique teinté de sensualité et de fatalisme, qui rend sensible l’absence. Plus qu’un chant, c’est une complainte qui interroge un destin contre lequel on ne peut rien. Le terme ’’ fado ’’ est d’ailleurs issu du latin fatum (l’inéluctable destin). L’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil… en sont les thèmes récurrents.
Le chanteur soliste, homme ou femme (fadista) est traditionnellement accompagné par deux guitaristes. L’un joue de la guitarra : guitare au son métallique en forme de poire, typiquement portugaise, de la famille des cistres ; l’autre de la viola : guitare espagnole classique.
« Le fado est né un jour
Où le vent soufflait à peine
Où le ciel et la mer se confondaient
Sur le pont d’un voilier
Dans le cœur d’un marin
Qui était triste et chantait. »
José Regio