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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:00
ce soir, c'est complet.
Même les administratifs du trianon ont été surpris de faire salle comble .
Le bar est remonté à l'étage, les gradins sont déployées et comme c'était insuffisant, des chaises ont été rajoutées.
Mais que est donc ce phénomène qui a rempli cette salle ???

La musique d'ambiance stoppe, les lumières s'éteignent, la salle est dans le noir, la scène aussi.
Quelques notes ..



et  Alexis HK apparait suivi des music men in black .


Costume sombre, chemise claire , cravatte et lunettes de soleil  , il y a
ALEXIS HK à la  guitare, voix
MATTHIEU BALLET au Piano et autres folies , accordéon
SIMON MARY à la basse, contrebasse
HIBU à la batterie
ils débutent   le programme de l'Affranchi, leur nouveau cd sorti le 23 mars .

Il a un air du repenti de Renan Luce ce 1 er morceau.






Alexis HK: " Les affranchis "
envoyé par Alexis_HK_Officiel


Et puis les autres morceaux s'enchainent .
Les textes sont corrosifs, l'attitude mafieuse de Alexis faire rir le public ...
Quelques unes comme
"c que t'est belle "
ou "Chicken manager "sont succulentes. Nic et Jacques en prennent pour leur grade .



Thank you for the add est bien drôle aussi . Il s'en prend à ce haut lieu de rencontre internet, myspace où tout le monde est l'ami de tous et Tom l'ami international.
Moi qui n'arrive à rien faire de ma page myspace , je l'ai trouvé délicieuse de subtilités aussi .


Tom Anderson de myspace




Alexis HK -
Les af­fran­chis

01. Les af­fran­chis
02. Chi­cken ma­na­ger
03. La fille du fos­soyeur
04. Mau­dits an­glois
05. La mai­son
06. Zou­zou
07. C'est le prin­temps
08. Là c'est moi
09. Thanks for the add
10. La paix des étoiles
11. Les sages
12. Par­don vieux ca­ma­rade




Quelques notes de mandoline, et une ambiance à la Martin Scorsese, période Goodfellas, Les Affranchis en version française… C’est sur le thème archi rebattu de la mafia que s’ouvre donc l'album, Les Affranchis : une sorte de clin d’œil à l’ami Renan Luce (co-auteur du déjà culte Thanks for the add) et son Repenti, et surtout à Akhenaton et son classique Métèque et Mat. D’ailleurs, l’analogie avec le rappeur marseillais ne s’arrête pas là, tant le phrasé d’Alexis HK emprunte à plusieurs reprises au flow saccadé et à la verve de conteur de ce dernier.

 

Exit, donc, les accordéons et la java de Belle Ville, ce nouvel opus s’ouvre à d’autres horizons, ambiances jazzy, folk et hip hop acoustique en particulier. La réalisation dépouillée, signée du chanteur lui-même et de Matthieu Ballet (collaborateur, entre autres, de Bashung), s’avère plus soignée que jamais. Mieux mise en avant, la voix grave et syncopée d’Alexis parvient sans mal à faire swinguer la langue française, à la manière de Nougaro.

Si l’auteur de C’que t’es belle se renouvelle musicalement, ses textes creusent quant à eux, avec bonheur, le sillon de la tradition française : le bon mot comique (l’excellent La Maison Ronchonchon co-écrit par Lise Cherhal), et la satire chère à Brassens dans Les Affranchis (une histoire de mafieux transposée dans le monde de la chanson) ou Chicken Manager, fable volaillère mettant en scène deux figures politiques bien connues ; la chanson médiévale, aussi, avec un Maudits Anglois en langue d’époque, et ce Pardon, Vieux Camarade qui clôt l’album sur des applaudissements fatigués. Une réussite.

Jérôme  Pichon


 


Pour en savoir lus , allez le voir, achetez son cd
ce sera un excellent moment .

 

 



       
Chicken manager
Album: Les affranchis
Et tandis qu'il cherchait un Campanile que jamais il ne trouva

Jack le manager rencontra Nick le coq
Dans la fosse à purin d'un camping municipal à la ferme
Dans les Alpes
À le voir ainsi tremper ses petites pattes
Et son bec de volaille frénétique dans la vase
À l'affût de quelques victuailles laissées là par mégarde
Par des poules surfriquées
Jack se dit qu'il avait affaire
Au coq de combat le plus malheureux que la Terre ait jamais porté
Mais il vit en lui

{Refrain:}
Le potentiel d'un géant
Redoutable coq à la ville comme à l'écran
Hercule à bec, au bout des pattes deux énormes serres
L'expert de l'attaque dorsale de l'adversaire
Il vit en lui le potentiel d'un géant
Redoutable coq à la ville comme à l'écran
Hercule à bec, au bout des pattes deux énormes serres
L'expert de l'attaque dorsale de l'adversaire

J'aime ton style un peu pouilleux, ton regard plein d'aigreur
Si tu veux, je peux devenir ton chicken manager
C'est pas du catch, du cinoche, c'est du fight à la dure
Et la devise "Pas de pitié" ta meilleure armure
Les coups bas sont conseillés et ton honneur tu le ranges
"Tue, tue, tue !" l'obsession qui te ronge
Pas un stratagème qui dit "Aime ton ennemi"
Je veux lire de la haine dans tes yeux jaunis

{au Refrain}

{x2:}
Puissant, rapide, fluide et léger
Nick est un véritable enfoiré
Attaquer l'ennemi à terre, par derrière
Fait partie de ses coups de vice préférés

Entraîné au speed bag, à la corde à sauter
À déchiqueter des mannequins de coqs en plastique
Jack motivait Nick
Lui donnait la réplique
Lui promettait de la dope, des femmes et du fric
Son premier combat dura dix-sept secondes, il tua son adversaire
En deux coups de bec
Un coup d'ongle et puis, comme pour combler
La foule en liesse
Le dévora tout cru jusqu'au sot-l'y-laisse

{au Refrain}

S'ensuivit une success story de blockbuster
Des combats annulés tant les adversaires avaient peur
Rails de coke, pipes de crack, bimbos, Pontiac
Nick et Jack profitaient de leur vie rêvée de macs
Mais le succès n'est pas toujours l'allié des amis
Nick ne tarda pas à faire enfler ses chevilles
Il voulait prouver à son maître qu'il avait bien appris
Ses déclinaisons de félonie
Il fit semblant de croire qu'un pélican traversait les airs
Jack se retourna le regard tendu vers le ciel
Mais c'est derrière lui qu'était l'oiseau
Lui perforant les vertèbres à grands coups de bec dans le dos
Jack mourut et Nick, qui voulait l'Élysée,
Deviendra le président de tous les Français

{au Refrain}
Les affranchis
Album: Les affranchis
Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé {x2}

Je porte à l'auriculaire une chevalière
Un point quatre carat, large comme ma face
On dit que je prends des airs, je fais des manières
Mais quand je donne ma main, tu l'embrasses

Quand mes fesses plissées s'enfoncent dans le cuir
Mon pouvoir est bien en place
Et je lâche pour moi-même un sourire
Aussi loin que me ramènent mes souvenirs sur Terre
J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Un affranchi, c'est tout réfléchi
Et je remercie Martin Scorsese et Joe Pesci
Nous célébrons toute votre classe éternelle
Lors de nos joutes au petit vin blanc, sous les tonnelles

Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé {x2}

Entre toutes les familles du milieu
Les règles sont strictes et chacune a son territoire de jeu
Inutile pour un chanteur aphone de Noisy-le-Sec
De vouloir faire la nique aux voix surpuissantes du Québec
Un jour, un frimeur de Passy se mit à faire du ragga dub style
Des gars de Saint-Denis sont venus chez lui et l'ont criblé de balles vocales
Inutile de jouer l'imposture
Les faux Django se prennent des cartouches
De riffs manouches
À coup sûr

Élevé au Godfather un, deux, trois
Jamais vu de vrais guns ailleurs qu'au cinéma, au casino
En costard mauve un freak dans la mafia
Philosophie de Sicile, omerta
Mes amis, mon clan, mes frères, mes good fellas
Nos guitares sont des FAMAS
Et nos basses font trembler les bougnats
Quand dans les brumes du Quartier Latin
On entend se friter les petits chanteurs du quotidien

Je porte sous mon suaire un complet gris clair
Et les fils de soie recouvrent ma carcasse
Avoir l'art et la manière de quitter la Terre
Pleuré par la mamma et touché par la grâce
Et mon âme libérée retourne dans la Lune
Les étoiles ont trop la classe
Et je restitue mon corps sans rancune
Aussi loin que me mène mon chemin dans l'univers
Transporté par des airs de gangsters
De la chanson française d'après-guerre

Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé
Wapitam pam papwé, twidibiwap idiwo, na twidibiwap idiwo
Eh eh oh wé !
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