De quoi faire battre mon cœur
Avec un septième album autobiographique sorti en février 2016, Clarika continue sa tournée et arrive en Normandie.
C’est l’histoire d’une rupture avec l’homme qui a partagé sa vie professionnelle et familiale pendant 25 ans. Des chansons écrites sur le ton de la dérision mais qui traduisent la douleur d’une séparation.
« Les ruptures amoureuses génèrent parfois de grandes chansons d’amour » écrit elle.
C’est sous un ciel translucide, parsemé de plumes légères que se déroule le spectacle.
Tout commence avec « Je suis Mille » et les cordes de Budapest, ville de naissance de son père. Je suis mille, je suis l’ingénue, je suis la guerrière, je suis la douceur, je suis la colère…
Très vite arrive « La vie sans toi ».
« Hemult « Tellier devait venir pour le duo « La Cible », duo qui parle de l’amour qui s’épuise, du temps qui passe. Finalement, il n’est pas disponible …
Un peu d’amour avec « Les garçons dans les vestiaires » puis vient le temps de la gravité, du choix de mourir avec « Le lutécia », et le suicide de Georgette et Bernard, octogénaires qui ont voulu partir ensemble.
« Je ne te dirai pas « , parce que j’ai eu tant d’amour, que si çà s’arrête, j’en aurai pour le reste de ma vie.
Une petite reprise avec « My sweet lord », de George Harrison et une interprétation très personnelle.
Et encore beaucoup d’autres titres surtout du dernier album.
Si le ton est grave, l’ambiance , elle est gaie, souriante, dansante.
Chant : Clarika
Batterie, claviers : Jérémie Pontier
Violon, clarinette, trombone, claviers Fanny Rome
Musicien guitare, basse : Ludovic Leleu
Lumières Vincent Mongourdin
Son : Vincent Lustaud