De retour dans le sud de la France pour une fin de semaine bien remplie en musique.
Il fait encore très chaud pour ce début août.
Les habitués sont déjà arrivés , Val est en plein activité, suivie de très près par Happy, la deuxième mascotte du festival.
Pas de parrain ou marraine cette année, pas de discours des politiques mais directement de la musique après quelques mots de Valerie Cegielski annonçant l’ouverture du festival.
Il est maintenant 20 heures, il fait encore très chaud et ce n’est pas Scarecrow qui va refroidir l’ambiance.
ou le mélange heureux du hip hop et du blues, un mélange finement joué.
Un peu répudié par les adeptes de la platine, pas vraiment accepté des amateurs de blues, Jamo le bassiste, prendra un peu de temps pour expliquer leur musique.
Dans leur musique, il y a le mot MUSIQUE qui rassemble tous les styles. Leur jeunesse aime le jeu des platines, le hip hop. Et il y a cette tradition de la musique des plantations, avec cette oreille métallique donnée par le dobro , des accord si particulier du blues.
Sur scène, Slim Paul le guitariste et bluesman et Antibiotik Daw le scratcheur,rappeur , chantant à tour de rôle ,confrontent leurs 2 mondes. Mêler deux langues, deux cultures et deux instruments que rien n’attirait, avec pour trame de fond le basse et batterie enivrant de Jamo et le Pap’s
Ils aiment les deux et le mélange est une réussite. Et cela reste de la musique, expression internationale à travers les temps.
Le public est là, participe et en redemande et c’est une belle réussite.
- Slim Paul : Guitare
- Jamo : basse
- Pap’s Luciani : batterie
- Antibiotik Daw : Scratcheur/Rappeur
Tout juste 23 ans, elle a déjà pas mal d’années de scène derrière elle et encore pas d’années devant elle. Elle vient de sortir un tout nouvel album « WHA ».
Son groupe s’est un peu réduit, des histoires de cœur murmure t on dans les rangs du Mont Cotton.
Elle donne tout, Cà swingue surtout sur les compositions de ce dernier album, mais quelques reprises plus anciennes aussi reviennent.
Elle finira par rejoindre les spectateurs dans la foule.
- Nina Attal : guitare et chant
- Philippe Devin : guitare
- Edouard Coquard : basse
- Mathieu Gramoli : batterie
- Nicolas Mary : claviers
- Sylvain Fétis : saxophone
- Vincent Payen : trompette
“Si tu vis assez longtemps, tu arriveras jusqu’au Blues »
Tête d’affiche de la première soirée de Bagnols, l’homme porte une barbe blanche, un bandana recouvert d’un chapeau noir et chante l’histoire du blues.
Il aime cette musique des esclaves, il aime chanter leur douleur, leur désespoir qui se traduisaient dans une complainte et une révolte. Il aime cette musique qui réunissait cette population surexploitée pour partager un verre dans un juke point.
Il faut chanter le blues pour ne plus avoir le blues.
Belle philosophie de vie. En tout c’est celle qu’il défend .
Et le blues c’est aussi l’amour, l’amitié, la paix.
De derrière son piano, il ramènera à sa cause un grand nombre de spectateurs abasourdis par lla canicule.
- Might Mo Rodgers : claviers et voix
- Burleigh Drummond : batterie
- Paolo Legramandi : basse
- Luca Giordano : guitare
